Patricia et Damien sont libertins depuis six ans. Mais le couple trentenaire ne se contente plus des rencontres en club ou sur internet, et drague maintenant dans la rue.

Racontez-nous votre première sortie libertine.

  • Patricia – Cela faisait un moment que ça nous trottait dans la tête. Bizarrement, ce dont je me souviens le plus, c’est de la trouille que nous avions avant de sonner à l’entrée du club. Le temps que le portier ouvre m’a semblé une éternité.
  • Damien – Nous avions le trac. Peur de quoi ? On se le demande encore… Il n’y avait que du bon qui nous attendait à l’intérieur…

Ça s’est donc bien passé ?

  • Patricia – Très bien même ! Nous avons tout de suite trouvé ce que nous cherchions, à savoir un couple mignon et bien cochon pour notre première expérience échangiste.
  • Damien – Les sorties suivantes, nous les avons faites dans de nouveaux clubs, dans un sauna. Plus nous sortions, plus le trac disparaissait.
  • Patricia – Et c’est ça le problème, nous aimons ressentir cette mise en danger, cette excitation de la nouveauté.

Le libertinage en club ne vous suffisait plus ?

  • Patricia – Sans aller jusque là – c’est toujours un plaisir de s’amuser entre libertins – c’est vrai que nous aimons mettre un peu plus de piquant dans nos relations.
  • Damien – L’occasion s’est produite lors d’un mariage, les noces de deux de nos amis verticaux (ndlr : les amis verticaux sont les amis non-libertins). Nous nous sommes retrouvés assis à côté d’une jeune femme célibataire, que je trouvais très mignonne et qui, sous l’effet de l’alcool, s’est mise à me draguer plus ou moins ouvertement.
  • Patricia – Nous ne connaissions pas cette fille avant, et moi, ça m’a rendue assez jalouse. Et, comme par hasard, nous l’avons revue, chez les mêmes amies, peu de temps après. Elle est venue s’excuser auprès de moi d’avoir flirté avec Damien. J’ai trouvé la situation tellement ridicule que j’ai joué la provoc’. Je lui ai dit qu’elle pouvait coucher avec lui, tout ce que je demandais, c’était de pouvoir jouer les voyeuses.

Comment a-t-elle réagi ?

  • Patricia – Elle ne m’a pas prise aux sérieux. Mais j’ai briefé Damien, qui est reparti à l’attaque. Le soir même, elle était dans notre lit, et je me masturbais en matant mon homme qui la baisait dans toutes les positions.
  • Damien – Depuis, elle est souvent revenue chez nous, et nous avons réussi à la délurer assez pour faire des trios, se caresser entre filles et, dernièrement, nous l’avons amenée avec nous dans un club échangiste.

Et Patricia, tu n’étais plus jalouse ?

  • Patricia – Non, du tout. Tant que je tiens les rênes du jeu, ça m’excite beaucoup. Du coup, j’ai voulu faire la même chose. Mon pharmacien m’excite depuis que nous avons emménagé dans le quartier. Je n’hésite pas à l’allumer et je sais qu’il n’est pas insensible à mes charmes.
  • Damien – Il a été notre “victime” suivante.
  • Patricia – Il est marié, et le défi était encore plus difficile. Un soir, je suis allée acheter des capotes, juste à l’heure de fermeture de l’officine. Il était seul, j’ai pu lui jouer le grand jeu. Et il m’a gentiment suivie à notre appartement pour un trio dont il se souviendra longtemps.

Ça ne vous pose pas de problème de vous attaquer à des gens mariés ?

  • Patricia – Attends, s’il y a un problème moral, c’est entre lui et sa femme. Personne ne l’a forcé à suivre une cliente quasiment inconnue pour un plan à trois. (rires)
  • Damien – C’est avec le pharmacien que tout s’est accéléré, nous en étions à deux réussites pour deux tentatives. On s’est crus invincibles. Nous nous sommes tout de même dit qu’il valait mieux sortir du quartier et du cercle d’amis proches pour continuer ce jeu, histoire d’éviter les rumeurs. Notre terrain de jeu s’est donc étendu aux discothèques de la région, je veux dire : les boîtes de nuit  non-libertines.

Vous pratiquez le libertinage dans les clubs non-libertins ?

  • Patricia – Exactement. On repère un homme ou une femme qui nous plait. On drague et c’est parti pour un trio. C’est là qu’on voit que la fidélité est une valeur très fragile chez les hommes et femmes mariés !

(rires)

  • Damien – Le mieux – et le plus difficile – c’est de draguer un couple dans une boîte de nuit ou un concert, et de réussir à les ramener chez nous pour une partie à quatre. Nous avons essayé quatre fois, deux couples nous ont suivi, un couple a failli céder (nous avons encore leur numéro de téléphone) et un seul s’est enfui en courant.