Pascale et Richard pratiquent l’échangisme et le triolisme depuis qu’ils se sont rencontrés, à l’âge de 25 ans, il y a quinze ans de cela. Pourtant, ce couple libéré et libertin ne fréquente jamais les établissements échangistes, préférant les rencontres privées.

Vous n’allez jamais en club, pourquoi ?

  • Richard – Parce que ça ne nous intéresse pas. Nous sommes allés une fois dans le club le plus proche de chez nous, c’était nul ! Ça coûte une fortune, les boissons sont hors de prix, la musique est mauvaise autant qu’assourdissante et surtout, il ne se passe rien.

Il ne se passe rien ?

  • Pascale – Le soir où nous sommes allés dans ce club, nous n’avons rencontré personne. Que des frimeurs et des frimeuses qui ne passent jamais à l’acte. C’est bien simple, je n’ai pas vu un seul couple aller vers un autre pour autre chose que discuter ou se la raconter.
  • Richard – Les nanas comparent leurs fringues, les mecs parlent bagnole : tout ce que je déteste ! En plus, s’ils appellent ça danser…

Alors qu’en soirée privée… ?

  • Pascale – On s’éclate. on rencontre toujours de nouvelles personnes, on discute, on boit un verre, on fait la fête. Il y a des tas d’ambiances différentes chez soi ou chez les autres. Certains essayent d’installer un cadre cocooning, d’autres sont plus branchés fête et boisson à volonté…
  • Richard – On a le temps de se découvrir avant de passer aux choses sérieuses.

C’est important de se découvrir avant ?

Pascale – Non, on peut se découvrir après ! (rires)

  • Richard – Peu importe. Parfois la soirée part sur les chapeaux de roue et tout le monde se retrouve à poil en train de partouzer en moins d’un quart d’heure. Parfois, c’est plus lent.
  • Pascale – Mais l’important, c’est qu’on est rarement déçu.

Vous organisez des soirées chez vous ?

  • Pascale – Quand on le peut. Quand les enfants sont sortis. Ça n’est pas toujours évident de s’organiser, mais quand on veut on peut.

Vous trouvez des couples sur internet ?

  • Pascale – Nous avons commencé par le minitel. Nous étions plutôt branchés triolisme à cette époque. Nous trouvions toujours un mec sympa avec qui partager un moment agréable. plus rarement une fille.
  • Richard – Une fois, nous devions avoir 27 ou 28 ans, nous avons dragué une femme de la cinquantaine qui venait de se séparer de son mari. Son fantasme était de faire un trio bisexuel avec un homme et une femme. Ça a été la première fois lesbienne pour Pascale.
  • Pascale – La première fois, pas tout à fait. J’avais déjà eu quelques expériences entre filles à la fac, mais rien de très poussé. Et surtout pas avec toi. En fait, ça a été ma première expérience bi.

Et puis est arrivé internet…

  • Richard – Ça a tout changé. Là où il était difficile de trouver un homme digne de confiance et d’intérêt, on a pu trouver des couples libertins, ce qui, surtout de mon point de vue, était carrément mieux. Il nous arrive encore d’organiser des trios HHF chez nous, mais c’est plus rare.
  • Pascale – Nous avons une communauté d’amis et d’amies libertins. Une dizaine de couples, quelques hommes seuls, et une femme célibataire. Certains vont en club, d’autres jamais. Nous organisons des week-ends libertins très chauds avec tout ce beau monde.
  • Richard – Et nous continuons à rencontrer des petits nouveaux. Dernièrement, nous avons fait la connaissance d’un couple mixte, lui français, elle sénégalaise. Ils débutaient, même s’ils avaient notre âge. Nous avons passé la nuit à baiser. Les filles ont fait un concours de pipes pour savoir laquelle des deux suçaient mieux.
  • Pascale – J’ai gagné ! (rires) Mais bon, elle a gagné par forfait le concours de branlettes espagnoles (ndlr : Pascale a une petite poitrine). Il faut dire qu’elle avait des seins fabuleux !

Vous avez envie de les revoir ?

  • Pascale – C’est prévu. La prochaine étape, c’est un concours de cunnilingus pour ces messieurs. Il n’y a pas de raison ! (rires) Ils ne se sentent pas encore prêts pour des soirées à plusieurs couples, mais dès qu’ils voudront, nous les introduirons dans notre cercle d’amis lubriques !