Rencontre avec Mylène et Sergio, un couple francilien de 34 et 36 ans, qui vit tous ses fantasmes à travers le libertinage.

Qu’est-ce qui vous a amené à devenir libertins ?

  • Mylène – Nous faisions beaucoup l’amour, nous parlons beaucoup de sexe et nous n’hésitions jamais à vivre nos nouveaux fantasmes : sexe au bureau, dans la voiture et même dans le métro. Le jour est venu où nos envies nous ont directement conduits dans un club échangiste.

Une envie de sexe à quatre ?

  • Sergio – Au début, non. Notre première lubie de sexe à plusieurs était plutôt tournée vers un trio. L’idée était de trouver un tout jeune homme (majeur, évidemment) et de s’amuser avec lui. D’où la première sortie en club libertin, d’où l’envie d’y retourner.

Quelles sont vos pratiques libertines ?

  • Mylène – C’est simple, nous ne nous interdisons jamais rien. Nous n’avons strictement aucun tabou. Il suffit que l’un d’entre nous exprime un désir pour une pratique, soft ou hard, et nous faisons tout ce qu’il faut pour que son fantasme se réalise.
  • Sergio – Quand Mylène a assouvi son fantasme de trio avec un jeune homme, elle a eu tout de suite envie de plus, d’un gangbang pour être plus clairs.
  • Mylène – Sergio a eu envie d’un autre plan à trois, mais avec une nana, cette fois-ci. Aussitôt dit, aussitôt fait. Nous avons été d’un club spécialisé dans la pluralité masculine et nous avons déniché une libertine célibataire sur un site de rencontres libertines.

Ça n’est pas dangereux de toujours réaliser ses fantasmes ?

  • Mylène – Non, pourquoi ?

Parce que vous risquez de ne plus jamais en avoir de nouveaux ?

  • Sergio – Il faut arrêter avec cette idée, c’est stupide. Les gens qui disent ça n’ont vraiment aucune imagination. A chaque fois que nous réalisons un fantasme, Mylène en a deux nouveaux qui surgissent de son inconscient
  • Mylène – Et Sergio autant. Et on se retrouve avec quatre nouvelles idées coquines. La boîte à fantasmes est un puits sans fond.

Alors, du coup, vous n’arriverez jamais à tout réaliser ?

  • Mylène – Nous avons déjà connu les plans à trois, à quatre, dans la nature, dans un sexshop, dans un cinéma porno, avec pénétration ou sans pénétration, des expériences BDSM… Nous ne sommes vraiment pas à plaindre. Mais évidemment, il nous faudrait plusieurs vies pour tout essayer, pour tout tenter.
  • Sergio – Raison de plus pour ne pas perdre de temps avec des questions et des hésitations. Dernièrement, Mylène était d’humeur dominatrice.
  • Mylène – Et comme Sergio aime bien jouer les soumis, on s’est amusés comme des fous à élaborer et jouer des scénarios BDSM plus ou moins hards. Ça a d’ailleurs été l’occasion pour Sergio d’explorer sa bisexualité.

Comment ça ?

  • Mylène – Nous avons été au bois de Boulogne, dans un coin à voyeurs. Je tenais Sergio en laisse habillée en domina. Il a dû sucer quelques mateurs.

Personnellement, ça me paraît assez extrême, non ?

  • Mylène – C’est fou, ça ! Il y aurait un libertinage sain et un libertinage malsain ?

Non, mais si Sergio n’en avait pas envie ?

  • Mylène – Attention, l’un comme l’autre avons toujours le droit de refuser. Mais si Sergio a accepté, c’est sans doute qu’il avait tout de même quelques fantasmes bisex enfouis, non ?

Si vous le dites…

  • Sergio – C’est-ce que nous pensons, oui. Vous n’avez pas idée de ce qu’on découvre en laissant libre cours à son imagination libertine.

Votre meilleur souvenir libertin ?

  • Mylène – Il y en a tant que c’est difficile à dire… Certaines de nos expériences à deux ont été extraordinaires : comme quand nous avons fait l’amour dans un métro, tard, le soir, avec la peur d’être surpris ou comme lors de notre première expérience de bondage à deux.
  • Sergio – Avec d’autres personnes, il y a des partouzes à quinze ou vingt couples qu’on ne pourra jamais oublier.

Où trouvez-vous les gens pour réaliser vos fantasmes les plus originaux ?

  • Mylène – Aussi farfelues que soient nos idées coquines, on trouve toujours les gens pour les réaliser. Que ce soit en club, sur l’internet libertin ou dans d’autres lieux, c’est vraiment facile de trouver des personnes prêtes à nous donner un coup de main (ou d’autre chose)…