Tout au long de l’année, Amélie et Jean-Christophe forment un couple on ne peut plus classique. Fidèles de corps et de cœur, les deux trentenaires s’offrent en août une semaine de débauche totale au Cap-d’Agde.

Le libertinage, ça remonte à quand ?

  • Amélie – Il y a dix ans, nous voulions essayer le naturisme. Nous sommes venus ici (NDLR : nous sommes sur la plage naturiste du Cap d’Agde) et ça nous a beaucoup plu. Surtout que nous avons découvert du même coup le libertinage.
  • Jean-Christophe – Quand nous sommes arrivés la première année, nous avons eu un mal fou à nous déshabiller en public. Nous avons débarqué au camping, où nous avions réservé trois jours. Nous avons monté une tente et puis, il a fallu se mettre à poil… Pas si facile que ça.
  • Amélie – Puis nous sommes allés à la plage. En sortant du camping, nous avons décidé d’aller à gauche, un peu au hasard. Au bout d’un moment, nous sommes tombés sur un rassemblement monstrueux… Nous avons voulu voir de quoi il s’agissait. C’était en fait une partouze entre deux couples et des dizaines de voyeurs qui regardaient la scène. Nous étions sur la plage libertine, sans le savoir.

Ça a dû vous faire un choc ?

  • Amélie – Oui, et en même temps, nous avons été agréablement surpris par l’ambiance. Très bonne, pas du tout salace ou glauque comme nous l’aurions pensé. Pour tout vous dire, ça m’a beaucoup chauffée, ce spectacle.
  • Jean-Christophe – Nous nous sommes posés sur la plage libertine, et nous sommes allés nous baigner. Dans l’eau, des couples se draguaient et certains commençaient même à baiser dans la mer. Puis nous avons rejoint nos serviettes et c’est là que nous avons rencontré Natacha et Aziz.

C’est eux qui vous ont abordés ?

  • Amélie – Plus ou moins. Leurs serviettes étaient juste à côté des nôtres. Ils ont tout de suite compris que nous étions nouveaux ici. Nous avons échangé quelques mots, puis plus rien.
  • Jean-Christophe – Nous étions vraiment intrigués par tous les regroupements de mecs sur la plage. Alors, quand l’envie nous prenait, nous allions voir ce qui se passait. Nous avons vu des couples faire leur show à deux, un gang-bang, et des couples qui se mélangeaient.
  • Amélie – Alors qu’on essayait de voir une partouze à travers la mêlée de mateurs, j’ai eu l’idée de branler J-C pendant qu’il reluquait une allemande aux gros seins. Nous étions très excités tous les deux par la situation.
  • Jean-Christophe – A un moment, j’ai senti une deuxième main sur ma queue. C’était Natacha, qui souriait, toute contente de la surprise que nous manifestions tous les deux.

Vous avez échangé sur la plage ?

  • Jean-Christophe – Non. Natacha et Aziz sont repartis comme ils étaient venus. Ils sont retournés à leur serviette. C’est une fois là-bas que nous avons discuté à nouveau. Ils nous ont parlé de tous les clubs échangistes du quartier naturiste et, face à notre curiosité, nous ont proposé de nous retrouver le soir même devant l’un d’eux, pour nous faire découvrir.
  • Amélie – Et c’est comme ça que nous sommes devenus échangistes.

Vous ne libertinez qu’au Cap d’Agde ?

  • Amélie – Oui. Nous avons deux jeunes enfants et des boulots très prenants. Pendant l’année, nous n’avons pas vraiment le temps ni l’occasion de faire ce genre de choses. D’autant plus que nous ne voulons pas en faire un mode de vie…
  • Jean-Christophe – Nous venons ici une semaine par an, et pendant sept jours, nous nous lâchons totalement, nous laissons libre cours à tous nos fantasmes. Et surtout nous saisissons tous les occasions intéressantes.

C’est-à-dire ?

  • Amélie – L’après-midi, nous sommes ici, sur la plage libertine. Nous nous exhibons beaucoup, nous baisons ensemble devant les voyeurs et quand c’est possible, nous délurons d’autres couples. Le soir, nous sortons en boîte et nous ne nous interdisons rien. Et puis, il ya plein de choses originales à faire ici.

Lesquelles ?

  • Amélie – On peut baiser dans les dunes, trouver des couples pour des partouzes dans notre appartement, etc… Dernièrement, nous sommes allés avec des amis au cinéma porno du quartier et nous, les femmes, avons sucé à peu près tous les hommes présents. Bref, ici, nous n’avons aucune limite…