Ce que j’aime le plus au monde c’est Emana.
Ce que j’aime le plus avec Emana, c’est de la voir faire l’amour. Rien, aucun spectacle, ne m’exalte plus que celui de la voir dans les bras d’un homme, ou d’une femme. Je suis fou amoureux d’elle, et pourtant, je ne suis jamais aussi heureux que lorsque je la regarde faire avec un autre, ce à quoi nous jouons ensemble ; quand elle donne à un autre ce qui me revient normalement en propre.
Son corps, théoriquement, est à moi. Je connais le moindre cm² de son anatomie, le plus petit recoin de son intimité. Pas un seul carré de peau ou de chair, que je n’aie touché, caressé, sucé, adoré. Je connais toutes les odeurs de chaque repli de son corps, des plus suaves aux plus fortes. Pourtant je partage tout cela avec d’autres _ beaucoup _ sans aucune restriction.
Je la prête.
Elle se donne.
En ma présence, ou pas.
Que ce soit pour un petit quart d’heure, ou pour une nuit entière, je suis toujours d’accord pour qu’elle soit à quelqu’un d’autre que moi.
Je n’en suis ni vexé, ni humilié.
C’est une immense fierté, au contraire, de savoir qu’elle plaît, qu’elle puisse être désirée ardemment, et que néanmoins c’est moi qu’elle ait choisi, pour compagnon et complice de tous les jours.
C’est une excitation indescriptible de la voir officier, ou d’imaginer, simplement, qu’elle fait l’amour quelque part, avec un inconnu, un amant, un autre.
C’est un pari, suicidaire peut-être, mais qui m’enthousiasme depuis le début : elle fait ce qu’elle veut de son corps, je la partage avec qui sait lui en donner envie, elle me revient à chaque fois, et ça durera toujours.
Peut-être…
À moins qu’un jour elle ne préfère ses amants, un en particulier ? Peut-être qu’un jour elle ne rentrera pas. Plus.
Je préfère ne pas trop y penser.
D’autant qu’il est impossible de changer de mode de vie. Elle ne le voudrait certainement pas. Elle n’en a jamais voulu un autre. Quant à moi, j’aimerais parfois avoir une vie ordinaire, mais je suis tellement habitué à ses frasques, et j’en retire tellement de satisfactions, que je n’échangerais cette vie, au fond, contre aucune autre.
Reste le doute, et la peur, à gérer.
C’est plus sur elles que j’essaie d’agir. Donc sur moi-même. Car la peur ne vient pas de l’extérieur, mais de soi-même.
C’est toute cette ambiguïté qui rend ma vie exaltante et terrible à la fois : j’ai l’impression de vivre une aventure extraordinaire, une passion démesurée, tout en sachant que je ne contrôle rien du tout, et que l’issue est tout à fait imprévisible.
Après tout, l’aventure et la passion sont à peu près incompatibles avec la sécurité. Si j’avais voulu d’une vie pépère, ce n’est pas Emana qu’il fallait choisir.
Je vis une aventure hors normes et ne sais pas si je la mérite, ni si j’ai la carrure pour cela.
Passion.
Passion déraisonnable.
Risquée, dévorante.
Passion.
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5 mai 2015
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Ce que j’aime le plus au monde c’est Emana.
Ce que j’aime le plus avec Emana, c’est de la voir faire l’amour. Rien, aucun spectacle, ne m’exalte plus que celui de la voir dans les bras d’un homme, ou d’une femme. Je suis fou amoureux d’elle, et pourtant, je ne suis jamais aussi heureux que lorsque je la regarde faire avec un autre, ce à quoi nous jouons ensemble ; quand elle donne à un autre ce qui me revient normalement en propre.
Son corps, théoriquement, est à moi. Je connais le moindre cm² de son anatomie, le plus petit recoin de son intimité. Pas un seul carré de peau ou de chair, que je n’aie touché, caressé, sucé, adoré. Je connais toutes les odeurs de chaque repli de son corps, des plus suaves aux plus fortes. Pourtant je partage tout cela avec d’autres _ beaucoup _ sans aucune restriction.
Je la prête.
Elle se donne.
En ma présence, ou pas.
Que ce soit pour un petit quart d’heure, ou pour une nuit entière, je suis toujours d’accord pour qu’elle soit à quelqu’un d’autre que moi.
Je n’en suis ni vexé, ni humilié.
C’est une immense fierté, au contraire, de savoir qu’elle plaît, qu’elle puisse être désirée ardemment, et que néanmoins c’est moi qu’elle ait choisi, pour compagnon et complice de tous les jours.
C’est une excitation indescriptible de la voir officier, ou d’imaginer, simplement, qu’elle fait l’amour quelque part, avec un inconnu, un amant, un autre.
C’est un pari, suicidaire peut-être, mais qui m’enthousiasme depuis le début : elle fait ce qu’elle veut de son corps, je la partage avec qui sait lui en donner envie, elle me revient à chaque fois, et ça durera toujours.
Peut-être…
À moins qu’un jour elle ne préfère ses amants, un en particulier ? Peut-être qu’un jour elle ne rentrera pas. Plus.
Je préfère ne pas trop y penser.
D’autant qu’il est impossible de changer de mode de vie. Elle ne le voudrait certainement pas. Elle n’en a jamais voulu un autre. Quant à moi, j’aimerais parfois avoir une vie ordinaire, mais je suis tellement habitué à ses frasques, et j’en retire tellement de satisfactions, que je n’échangerais cette vie, au fond, contre aucune autre.
Reste le doute, et la peur, à gérer.
C’est plus sur elles que j’essaie d’agir. Donc sur moi-même. Car la peur ne vient pas de l’extérieur, mais de soi-même.
C’est toute cette ambiguïté qui rend ma vie exaltante et terrible à la fois : j’ai l’impression de vivre une aventure extraordinaire, une passion démesurée, tout en sachant que je ne contrôle rien du tout, et que l’issue est tout à fait imprévisible.
Après tout, l’aventure et la passion sont à peu près incompatibles avec la sécurité. Si j’avais voulu d’une vie pépère, ce n’est pas Emana qu’il fallait choisir.
Je vis une aventure hors normes et ne sais pas si je la mérite, ni si j’ai la carrure pour cela.
Passion.
Passion déraisonnable.
Risquée, dévorante.
Passion.