Lola et Pascal forment un couple libertin de 25 et 27 ans. Ensemble, ils ne pratiquent que le mélangisme, c’est-à-dire des rapports sans pénétration avec d’autres couples. Rencontre dans leur appartement de la Drôme.

Vous êtes jeunes. Etes-vous libertins depuis longtemps ?

  • Lola – En fait, je pense qu’on est libertins depuis toujours, depuis notre rencontre en tout cas.
  • Pascal – Oui, notre première sortie en amoureux, il y a quatre ans, s’est faite dans un club échangiste. J’ai toujours su que Lola était du genre délurée, et elle se doutait bien que j’aimais vraiment le sexe.
  • Lola – Le libertinage, c’est quelque chose qu’on a en nous, au moins depuis notre adolescence. Moi, j’ai toujours aimé le sexe à plusieurs, j’avais déjà eu quelques expériences de plans à trois ou quatre avant de connaître mon chéri.

L’idée de faire l’amour à plusieurs vous a toujours fait fantasmer ?

  • Lola – C’est bien plus qu’un fantasme. L’idée de rester entre soi m’a toujours parue absurde, depuis que je suis sexuellement active. Je trouve que la fidélité dans le couple, c’est comme une masturbation réciproque, c’est très égoïste.

(rires).

Et pourtant vous n’êtes que mélangistes ?

  • Lola – Pourquoi QUE mélangistes ? Nous nous sommes fixés comme limite de ne pas pratiquer la pénétration en dehors de notre couple. Mais c’est un jeu de plus, pas quelque chose en moins.
  • Pascal – C’est absurde de penser que le mélangisme est une version soft de l’échangisme. Il faut voir ma chérie sucer dix queues autour d’elle pour se rendre compte que ça n’a rien de soft ou de timide.
  • Lola – Nous, on fait du mélangisme hard.

(rires).

Pourquoi avoir choisi d’être mélangistes, alors ? Vous semblez ne pas avoir froid aux yeux ?

  • Lola – C’est la faute de l’éducation nationale ! (rires) Non, sérieusement, il suffit de prendre cent types pour se rendre compte que plus de la moitié sont des bourrins qui n’ont aucune idée de ce qui fait jouir une femme. Si j’avais eu envie de me faire limer sans aucune imagination pendant des plombes, nous serions échangistes. En interdisant la pénétration, on force nos partenaires à un peu d’imagination.
  • Pascal –  Même chose pour les nanas. Les filles qui se mettent en étoile de mer en attendant qu’on les baise, ça ne m’excite plus du tout.

OK, mais le sexe sans pénétration, ça ne vous frustre jamais ?

  • Pascal – Bien sûr, ça arrive d’en avoir très envie… Mais c’est ce jeu-là qui nous excite.
  • Lola – D’autant plus qu’on ne se refuse rien entre nous et quand on baise ensemble, les petites frustrations accumulées pendant le libertinage décuplent notre énergie.

Vous n’avez jamais de problèmes avec des couples échangistes qui voudraient aller plus loin ?

  • Lola – Il nous arrive de tomber en club libertin sur des couples qui veulent absolument la pénétration. Je peux vous dire qu’avec nous, ils changent vite d’avis.
  • Pascal  (en riant) – Je vous assure que le mec qui se fait tailler une pipe par Lola oublie vite qu’il n’a pas droit à sa chatte !
  • Lola – Je suis la reine de la turlutte : en finesse ou en fond de gorge, je sais faire fondre les mecs de plaisir. (plus sérieuse) Très vite, les couples échangistes avec qui nous faisons des galipettes s’aperçoivent vite que nous sommes souvent beaucoup plus hard qu’eux. Encore une fois, ce n’est pas de la timidité ou de la jalousie, c’est juste un jeu érotique qui nous excite au plus haut point.

Vous pourriez devenir échangistes un jour ?

  • Lola –  Oui, pourquoi pas, on ne se refuse rien. Nous n’avons pas encore trente ans. Il nous reste plein d’expériences libertines à vivre.
  • Pascal – Tout est possible. Mais ce qu’on a oublié de dire, c’est que les partouzes sans pénétration facilitent aussi les choses, surtout au niveau de la capote.
  • Lola – C’est clair ! Surtout que j’adore le sperme et que je déteste le goût du latex !

(rires)