Christine et Jean-Michel sont ensemble depuis une dizaine d’années. Couple issu de deux précédents mariages, ils ont décidé de donner toutes les chances à leur couple en laissant libre cours à leurs fantasmes d’exhibition.

Pour vous, l’exhibitionnisme, ça représente quoi ?

  • Christine – Un jeu d’abord. Un jeu érotique tout à fait amusant. Et sans doute une façon de se rassurer face au temps qui passe, pour moi en tout cas. Nous approchons doucement de la cinquantaine, et voir autant d’hommes, y compris des jeunes, bander en me reluquant, c’est très flatteur.
  • Jean-Michel – Je dois reconnaître que, pour moi, l’exhib est un peu une drogue. Nous pratiquons le mélangisme en club, mais je dois dire que rien ne vaut le fait d’être nu et de faire l’amour en plein-air.

Le goût du risque ?

  • Jean-Michel – Oui, il y a de ça bien sûr. Se faire tailler une pipe par sa femme dans un parking où quelqu’un peut débarquer à tout moment, c’est très excitant.
  • Christine – Moi, ça me fait mouiller de risquer d’être pris en flagrant délit. Bien sûr, on s’arrange pour n’être vus que par des personnes consentantes, et croyez-moi, ça ne manque pas. Mais il y a toujours ce petit piment, ce supplément d’âme à nos relations sexuelles.

Vous vous exhibez où ?

  • Christine – On s’exhibe partout, tout le temps. Ce qu’on aime, c’est changer : de lieu, de scénario et même de partenaires ! Dès que l’occasion se présente, Jean-Michel fait des photos de moi en pleine exhibition, dans la rue, au supermarché, etc…
  • Jean-Michel – Et puis, il y a les lieux dédiés à l’exhib. On a trouvé un petit guide qui répertorie des plages où se retrouvent exhibitionnistes et voyeurs, des parkings, des parcs… Et on tend l’oreille pour découvrir d’autres lieux.
  • Christine – Là, on ne se contente pas de petites exhibitions soft, on baise, à deux, à quatre ou plus.

Vous avez des partenaires d’exhibition ?

  • Christine – Nous avons trouvé un jeune couple mélangiste qui a tout de suite été prêt à essayer. Nous nous sommes retrouvés sur un parking connu dans toute la région pour être un lieu de drague gay, mais aussi un coin pour voyeurs et couples impudiques. Ils nous ont rejoints dans la voiture et nous avons fait des cochonneries alors que les mecs s’agglutinaient sur nos vitres.
  • Jean-Michel – Elle, la jeune nana, en particulier, était toute chose d’être ainsi offerte aux regards de tout le monde. On sait que, depuis, ils retournent régulièrement sur ce parking.

Et vous les retrouvez là-bas ?

  • Christine – Non. Nous, on préfère changer d’endroits, d’autant plus que ce parking est un peu trop près de notre domicile à mon goût. Mais nous les avons déjà retrouvés dans d’autres lieux : un sexshop, une plage naturiste sauvage, un bois…
  • Jean-Michel – A chaque fois, on s’éclate. Les mecs sont déjà tout contents de voir arriver un couple, mais deux, c’est la fête des voyeurs ! On s’en tient à des pratiques mélangistes : caresses, pipes, cunnis, mais à chaque fois je dois dire que tout le monde prend son pied, mateurs compris !

Et les mecs ont le droit de participer ?

  • Christine – C’est très rare. Ça dépend surtout de mon humeur. Quand un mec me plaît bien et qu’il n’est pas trop insistant, il arrive que Jean-Michel l’autorise à me toucher un peu pendant qu’on baise. Les jeunots, eux, n’ont pas ce problème là. La petit coquine adore branler les queues des voyeurs et bien les allumer ! (rires)
  • Jean-Michel – Il y a une fois où nous sommes tombés sur un travesti, très réussi d’ailleurs. Christine a accepté qu’il me suce un peu en même temps qu’elle. Ensuite, ces dames ont discuté chiffons !

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  • Christine – A partir du moment où tout est dans le respect, et surtout que ça sort de l’ordinaire, que ça parle à notre imagination, tout est possible. Je ne suis pas une salope qui accepte tout. Je fais ce dont j’ai envie, quand j’en ai envie. Si certains ne sont pas heureux de ma prestation, on va avoir du mal à les rembourser.

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