Lydia et Jean sont un couple échangiste. N’allez pas leur parler de libertinage ou de mélangisme, car les deux coquins de 42 et 45 ans assument ce qu’ils sont avec force et conviction.

Depuis quand êtes-vous libertins ?

  • Lydia – (elle rit) Ça commence bien ! Nous sommes libertins depuis toujours. On n’a pas besoin d’aller en club ou de participer à des partouzes pour être libertin. Etre libertin, c’est un état d’esprit : je veux, je fais. Notre pratique sexuelle, c’est l’échangisme, pas besoin de tourner autour du pot.
  • Jean – Elle est très remontée sur le sujet. (rires)
  • Lydia – Non, mais franchement, j’en ai un peu marre des côte-à-côtistes, des mélangistes, des caressistes et je-ne-sais-quelle invention “moderne”. Quand on a envie de baiser avec un autre couple, et qu’ils sont partants, on baise !

Tu trouves qu’il y a trop de mélangistes ?

  • Lydia – En fait, tout dépend de ce qu’on met derrière le mot. Je respecte les gens qui refusent seulement la pénétration hors couple. Ce n’est pas mon délire, mais je respecte. Mais, aujourd’hui, on croise tous les couples chiants qui hésitent, qui se posent trop de questions, te disent qu’ils sont mélangistes. Restez chez vous, les enfants ! (rires)

Donc, on a bien compris, vous êtes échangistes ?

  • Lydia – Désolée, mais quand je suis bien chaude et que j’ai envie de me prendre la bite de mon partenaire, il ne vaut mieux pas qu’il me dise qu’il est mélangiste. C’est tellement bon de bien niquer. C’est trop frustrant d’en rester à des caresses d’adolescents attardés.
  • Jean – Moi, je n’ai rien contre les mélangistes, mais je trouve que c’est effectivement frustrant. Quand on passe un bon moment, pourquoi s’arrêter en cours de route ? Les préliminaires, c’est génial ! Mais ce sont des préliminaires… D’un autre côté, je comprends aussi certains couples quand je vois des échangistes passer au coït comme ça, comme s’il sautait un bout de bidoche…

Comment vous y prenez-vous pour choisir des couples échangistes ?

  • Lydia – On pose la question. Et, en général, on se retrouve plutôt dans des grosses partouzes avec beaucoup de participants. Si un homme est mélangiste, je vais en voir un autre qui sera échangiste. Après tout, si ça l’amuse de me chauffer pour une autre bite, c’est son problème. Je suis comme ça, j’aime qu’un mec me nique, me baise, me fourre et me fasse bien jouir après m’avoir chauffée.
  • Jean – Ça me dérange moins. Si la nana suce bien, est capable de jouir et de me faire jouir avec ce genre de caresses, ça me convient. Je dis la nana, mais ça peut être le mec.

Tu es bisexuel ?

  • Jean – Oui, un peu. Quand je sens que le courant passe, il m’arrive d’embrasser, de caresser ou de sucer un autre mec. Ça choque encore certains clients de club, mais ça m’amuse de les faire rager (rires). Par contre, avec un mec, je ne sodomise pas et je ne me fais pas prendre, comme quoi…
  • Lydia – Oui, mais c’est différent, on parle de sodomie, pas de vagin ! Je ne suis pas choquée que certaines femmes refusent de se faire enculer. Ça peut faire mal, aussi…

Tu pratiques la sodomie, toi ?

  • Lydia – Avec Jean, uniquement… C’et mon côté mélangiste du cul ! (rires) Je tiens quand même à dire que ça m’excite beaucoup de voir Jean avec un homme. Les mecs adorent voir leur femme se gouiner, je ne vois pas pourquoi on n’aurait pas droit à la même chose.

Tu es bisexuelle aussi ?

  • Lydia – Oui, mais pas bisexuelle à moitié, quelques caresses et je passe à la suite. Non. Quand je me gouine avec une femme qui me plaît, je lèche vraiment, je ne fais pas semblant. J’en ai assez des faux-semblants et du touche-pipi de certaines nanas soi-disant bisexuelles….

Du coup, le club idéal pour toi, ce serait ?

  • Lydia- Dans l’idéal, de la bonne musique, une belle piste de danse et surtout des coins-câlins vraiment faits pour la partouze. Aucune petite chambrette où s’isoler à quatre. Franchement, je trouve qu’on est physiquement pas mal (NDLR: c’est vrai), on n’ a jamais refusé un couple parce qu’il ne correspondait pas à nos goûts. on n’est pas là pour tomber amoureux !
  • Jean – On l’est déjà.
  • Lydia – Et puis la clientèle : des gens qui savent s’amuser, qui savent partouzer, et qui ne se demandent pas tous les soirs quelles sont leurs limites !