Françoise et Jacques sont deux coquins bisexuels de la soixantaine qui vivent en couple et partagent de moments érotiques dans les clubs libertins de la région Auvergne. Ensemble, ils nous parlent de leurs pratiques libertines, de leurs fantasmes et de leurs penchants bisexuels.

Le libertinage, qu’est-ce que ça représente pour vous ?

  • Jacques – C’est une grande partie de notre vie. La plupart de nos amis sont libertins et libertines et quand ce n’est pas le cas, personne n’ignore rien du fait que nous sommes échangistes. Des amis qui ne comprendraient pas nos choix sexuels ne seraient tout simplement pas des amis.
  • Françoise – C’est notre équilibre, en tant qu’individus et en tant que couple. Cela fait maintenant 35 ans que nous vivons ensemble et plus de 30 ans que nous sommes échangistes. Cela nous permet de vivre notre bisexualité sans faire de secrets à l’autre, mais c’est aussi bien plus que cela.

Vous êtes donc bisexuels tous les deux ?

  • Françoise – Quand j’ai rencontré Jacques, je pensais être lesbienne. Il m’arrivait d’être attirée par un homme, mais le plus souvent je craquais pour des filles, ce qui n’était pas facile à l’époque. Pour Jacques, c’est venu plus tard.
  • Jacques – Oui, je ne me suis jamais posé la question de mon homosexualité avant d’être libertin. C’est dans les partouzes échangistes que je me suis mis à bander pour le cul de mecs plus jeunes que moi.

Ça ne doit pas toujours être facile de trouver des couples avec la même recherche que vous ?

  • Jacques – Ça n’est pas toujours évident, mais il nous arrive souvent de tomber sur un jeune homme ou sur une jeune femme que l’expérience bisexuelle à trois excite ou intrigue. Nous rencontrons d’ailleurs rarement des libertins de notre âge : ils sont trop coincés et trop sûrs de leur sexualité.
  • Françoise – Et puis, nous avons un réseau d’amis libertins et libertines où tout le monde est bisexuel. Des couples de la trentaine pour la plupart.

Vous préférez les partenaires plus jeunes que vous ?

  • Jacques – Moi, je n’aime que les mecs plus jeunes, et passifs uniquement. J’adore me faire sucer par un jeunot et lui apprendre à apprécier la sodomie. Le pied, c’est quand le mec baise Françoise et que je l’encule pendant qu’il nique ma femme !
  • Françoise – C’est vrai que c’est une super position. On dit qu’on aime les sandwichs de jeunes mecs !

(rires)

  • Jacques – J’ai déjà été passif, mais je préfère quand même être actif.

Et toi, Françoise, ta bisexualité ?

  • Françoise – Pour moi, c’est beaucoup plus facile, la bisexualité féminine est très courante dans le milieu libertin. Mais je n’ai pas de préférence, j’aime autant faire l’amour avec des hommes qu’avec des femmes. Le mieux, c’est d’avoir les deux en même temps.
  • Jacques – C’est sûr que quand on fait une orgie à dix ou vingt personnes et que tout le monde est bisexuel, que tous les participants sont susceptibles de baiser avec tous les autres, c’est là qu’on se rend compte de la chance qu’on a.
  • Jacques – Et puis, il nous arrive souvent de rencontrer de jeunes couples qui prétendent que mademoiselle est bi et que monsieur est hétéro : le type finit quasiment toujours avec ma bite dans la bouche !

(rires)

  • Françoise – Les mecs pensent que la bisexualité masculine n’est pas virile. Il faut pourtant beaucoup de cran pour se l’avouer à soi-même, et passer à l’acte.

Votre meilleur souvenir libertin

  • Françoise – Il y en a beaucoup, depuis trente ans. Récemment, nous avons rencontré un jeune couple de 25 ans, tous les deux étaient bisex, très libérés, on s’est fait des parties carrées de rêve.
  • Jacques – Lui n’avait pas encore beaucoup d’expérience homo. Mais j’ai su l’amadouer, comme on dit. Il a adoré baiser avec deux femmes et moi.
  • Françoise – Franchement, ça faisait longtemps que je n’avais pas vu un homme jouir aussi fort. Jacques l’enculait pendant que la fille et moi le sucions. Il a giclé comme un fou en se tordant de plaisir. C’était un grand moment.